Texte & textile — 12
Assise à la machine à coudre devant les quatre grandes fenêtres, je laisse mon regard se perdre entre les bouleaux tachetés et l’immense conifère complètement enveloppé par la dernière neige. Nous n’avons pas coupé les deux érables enlacés près de la maison. Dans le froid glacial de janvier, leur mouvement crée une sorte de grincement aigu, comme une plainte sourde.
Cela fait quelque temps que l’idée d’une « maison de couture dans les arbres » mijote. Je suis attachée à l’expression, comme si elle m’avait montré le chemin à suivre dans les dernières années.
Je fais le souhait que ce lieu devienne un espace de recherche et de célébration dédié à la joie de créer avec vous.